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Plus et plus de fun.

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16 août 2011

15 aout.

Entre le 15 et le 16 aout 2011, j'ai pris la décision de commencer une formation de cirque.

Je me suis mise a jongler avec des oranges et a faire des ATR chez moi.

C'est un début à encourager, avec vitalité.

 

Suivre les cours de christine gérard. m'inscrire dans une chorale. fréquenter le centre Fratellini. écrire un recueil d'articles-et-l'éditer par moi même. Partir en voyage dans un endroit où je n'ai jamais été. prendre des cours de chant. ne jamais m'installer dans le confort d'un taff de dépannage. être totalement indépendante. assister à des cours de français pour étrangers et prendre des notes. ne jamais passer une semaine sans sortir du tout de mon-bled-montmartre. deposer un dossier au centre Fleury Barbara. mettre à mon service force de persuasion et sens commerçant. mentir sur mon CV juste ce qu'il faut. dormir suffisament. voir les potes. Ne jamais passer une semaine sans voir personne, sauf si voyage. Acheter un antivol, ne se déplacer qu'en vélo. trouver un systeme pour le suspendre au mur chez moi. construire mon atelier de peinture et poterie dans la cave. Avant le 1er SEPTEMBRE. Let's, let's, let's Go.

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15 août 2011

Paris.

Paris, dans son ensemble, est une grande illusion. Ce que nous livre un film comme "Midnight in Paris" (Woody Allen). C'est vrai qu'il y a matière à faire de la comédie romantique, et meme de la comédie tout court. En revanche un drame ne sonnerait pas juste. "Dans Paris" de Christophe Honoré n'explore en rien le blues parisien ou le manque cruel d'humanité qui existe dans cette ville. Tout n'est que mensonge, que pretexte, et n'est qu'image. C'est pour cela que cette ville a été ma destination. Tous ces facteurs sont bons pour qui gamberge trop si le temps le permet. Tout ça est thérapeutique, pour qui désire ne plus s'entendre penser. Alors j'ai commencé, pour m'adapter, à arreter complètement de réfléchir. Je me suis ressaisit quand je me suis trouvé sur le point d'épouser mon petit copain le moins futé que j'aie pu trouver, pour qu'il obtienne des papiers après m'être fait avorter le jour de mon anniversaire de 19 ans.

Non ça n'a pas été dur, non. Ni de me retrouver dans une situation pareille, ni d'en sortir et de rebondir. Pourquoi commencerait-on par penser : "La pauvre... " ?

Ce n'est jamais dur. Sauf ce qui fait mal vraiment sur le moment. Je veux dire, une humiliation continue par un ami qui dure cinq ans, ça c'est dur. Surtout quand on est enfant et qu'on se cherche, et qu'on ne sent même pas le subterfuge, on s'en doute seulement. Et bam, on se retrouve à faire des choses au nom de l'amitié qui n'ont rien de normal. Ce qui est dur aussi, ce sont les tentatives avortées de déclaration d'amour. Les passions inexplicables qui naissent, enfant, et qui grandissent comme pour devenir l'ultime fantasme, depuis la lettre d'amour qu'on oserait jamais signer jusqu'aux sanglots enfouis dans l'oreiller, le soir. Voila.

Par exemple, ça n'est pas dur non plus d'avoir un père alcoolique. Je ne l'ai jamais mal vécu, nous avions des discussions passionantes et délirantes lorsqu'il rentrait tard le soir ; nous philosophions tranquilles, moi, du haut de mes cinq ans, lui depuis son degré huit. Disons que j'ai toujours compris que c'était comme ça, et pour moi, c'était depuis toujours une affaire strictement personnelle entre lui-et-même.

Dur en revanche : habiter avec une colocataire de mère, compréhensive, condescendante, mais qui essaye pourtant de bien faire son rôle aux moments les plus mal choisis. Dur par exemple, de me rappeler l'avoir vue s'assoir parterre en attendant que l'amie avec qui j'étais dans ma chambre sorte et aille dormir dans le salon afin que nous arretions de parler puisqu'il y avait cours le lendemain. Dit comme ça ce n'est rien. Mais c'est un silence et une immobilité butées dans sa posture recroquevillée qui m'a, ce jour là, fait tellement de mal que jamais je ne me suis sentie plus en colère, plus violente et plus dangeureuse. Je ne l'ai pas frappée, mais je suis sûre de l'avoir poussée violemment. Et ces colères là ont été très fréquentes entre mes 13 et mes 18 ans.Et ces excès de violence intérieure qui m'ont faite hurler de rage effrayaient mon petit frère.

Voilà. Ce n'est pas dur non plus de vivre à deux dans un neuf mètres carrés. L'humain s'adapte ; il rit.

Ce qui est dur, c'est dire non à une personne qui voudrait entendre oui. C'est aussi de dire oui à quelqu'un qui ne veut rien entendre. Bref, quand c'est dur, c'est qu'il y a incomprehension.

En arrivant à Paris, j'étais pleine d'énergie, pleine de bonnes intentions et pleine de bonheur. C'était le mois de juillet, tout le monde se comprenait. Et au bout d'un an, je me trouve pleine d'énergie, pleine de bonne intentions et pleine de bonheur ; au mois d'aout.

Oh ça oui, j'ai passé une année de merde. Une année à tirer à la chasse d'eau dans un jet bruyant et degueulasse. Disons qu'elle était inutile, comme un brouillon qu'on commence et puis qu'on jette, peu convaincu. Voilà . J'ai essayé, non, pas ça.

Le principal défaut de paris, c'est que le temps passe trop vite, et qu'en même temps, tout s'en va à deux cent à l'heure, et tout peut arriver sans avoir pu crier "je t'aime" dans toute son existence. Il faut être prévenu. Je suis contente d'avoir rencontré ça jeune, j'ai eu l'impression de détenir un immense secret, que seuls les gens qui habitent à paris depuis de longues années  peuvent connaître. Pour l'étranger, personne ne se connait ; les lumières ont quelque chose de fascinant, et de mystérieux. Les restaurants sont sous la gouverne de jeunes serveurs charmants - ou de vieux pigouins bougons ; il y aura partout de sympatiques sri lankais qui vous proposeront des roses à tout bout de champs et l'itinéraire touristique sera tout tracé. Je n'ai meme pas besoin de vous l'évoquer.

Il faut que je vous dise : La premiere destination du monde n'est pas celle que vous croyiez.

 

15 août 2011

Paris.

Paris, dans son ensemble, est une grande illusion. Ce que nous livre un film comme "Midnight in Paris" (Woody Allen). C'est vrai qu'il y a matière à faire de la comédie romantique, et meme de la comédie tout court. En revanche un drame ne sonnerait pas juste. "Dans Paris" de Christophe Honoré n'explore en rien le blues parisien ou le manque cruel d'humanité qui existe dans cette ville. Tout n'est que mensonge, que pretexte, et n'est qu'image. C'est pour cela que cette ville a été ma destination. Tous ces facteurs sont bons pour qui gamberge trop si le temps le permet. Tout ça est thérapeutique, pour qui désire ne plus s'entendre penser. Alors j'ai commencé, pour m'adapter, à arreter complètement de réfléchir. Je me suis ressaisit quand je me suis trouvé sur le point d'épouser mon petit copain le moins futé que j'aie pu trouver, pour qu'il obtienne des papiers après m'être fait avorter le jour de mon anniversaire de 19 ans.

Non ça n'a pas été dur, non. Ni de me retrouver dans une situation pareille, ni d'en sortir et de rebondir. Pourquoi commencerait-on par penser : "La pauvre... " ?

Ce n'est jamais dur. Sauf ce qui fait mal vraiment sur le moment. Je veux dire, une humiliation continue par un ami qui dure cinq ans, ça c'est dur. Surtout quand on est enfant et qu'on se cherche, et qu'on ne sent même pas le subterfuge, on s'en doute seulement. Et bam, on se retrouve à faire des choses au nom de l'amitié qui n'ont rien de normal. Ce qui est dur aussi, ce sont les tentatives avortées de déclaration d'amour. Les passions inexplicables qui naissent, enfant, et qui grandissent comme pour devenir l'ultime fantasme, depuis la lettre d'amour qu'on oserait jamais signer jusqu'aux sanglots enfouis dans l'oreiller, le soir. Voila.

Par exemple, ça n'est pas dur non plus d'avoir un père alcoolique. Je ne l'ai jamais mal vécu, nous avions des discussions passionantes et délirantes lorsqu'il rentrait tard le soir ; nous philosophions tranquilles, moi, du haut de mes cinq ans, lui depuis son degré huit. Disons que j'ai toujours compris que c'était comme ça, et pour moi, c'était depuis toujours une affaire strictement personnelle entre lui-et-même.

Dur en revanche : habiter avec une colocataire de mère, compréhensive, condescendante, mais qui essaye pourtant de bien faire son rôle aux moments les plus mal choisis. Dur par exemple, de me rappeler l'avoir vue s'assoir parterre en attendant que l'amie avec qui j'étais dans ma chambre sorte et aille dormir dans le salon afin que nous arretions de parler puisqu'il y avait cours le lendemain. Dit comme ça ce n'est rien. Mais c'est un silence et une immobilité butées dans sa posture recroquevillée qui m'a, ce jour là, fait tellement de mal que jamais je ne me suis sentie plus en colère, plus violente et plus dangeureuse. Je ne l'ai pas frappée, mais je suis sûre de l'avoir poussée violemment. Et ces colères là ont été très fréquentes entre mes 13 et mes 18 ans.Et ces excès de violence intérieure qui m'ont faite hurler de rage effrayaient mon petit frère.

Voilà. Ce n'est pas dur non plus de vivre à deux dans un neuf mètres carrés. L'humain s'adapte ; il rit.

Ce qui est dur, c'est dire non à une personne qui voudrait entendre oui. C'est aussi de dire oui à quelqu'un qui ne veut rien entendre. Bref, quand c'est dur, c'est qu'il y a incomprehension.

En arrivant à Paris, j'étais pleine d'énergie, pleine de bonnes intentions et pleine de bonheur. C'était le mois de juillet, tout le monde se comprenait. Et au bout d'un an, je me trouve pleine d'énergie, pleine de bonne intentions et pleine de bonheur ; au mois d'aout.

Oh ça oui, j'ai passé une année de merde. Une année à tirer à la chasse d'eau dans un jet bruyant et degueulasse. Disons qu'elle était inutile, comme un brouillon qu'on commence et puis qu'on jette, peu convaincu. Voilà . J'ai essayé, non, pas ça.

Le principal défaut de paris, c'est que le temps passe trop vite, et qu'en même temps, tout s'en va à deux cent à l'heure, et tout peut arriver sans avoir pu crier "je t'aime" dans toute son existence. Il faut être prévenu. Je suis contente d'avoir rencontré ça jeune, j'ai eu l'impression de détenir un immense secret, que seuls les gens qui habitent à paris depuis de longues années  peuvent connaître. Pour l'étranger, personne ne se connait ; les lumières ont quelque chose de fascinant, et de mystérieux. Les restaurants sont sous la gouverne de jeunes serveurs charmants - ou de vieux pigouins bougons ; il y aura partout de sympatiques sri lankais qui vous proposeront des roses à tout bout de champs et l'itinéraire touristique sera tout tracé. Je n'ai meme pas besoin de vous l'évoquer.

La premiere destination du monde n'est pas celle que vous croyiez.

 

8 juillet 2011

NOTE D'INTENTION.

La douleur me lance ses petits pics visqueux au fin fond des muscles : je suis impuissante.

J'explique en vain l'inexplicable alors que l'inéluctable se produira forcément. Rien ne sert de tergiverser, de regretter ou de fantasmer, je le sais. Mais c'est l'humain que je m'obstine à vouloir être qui se débat dans son vehicule de corps. Alors j'essaye d'en prendre soin. De l'aimer, d'avoir la classe. D'être superficielle avec mon cerveau.

Et pourtant il s'en tape.

Et moi, je m'obstine. J'essaye encore et encore de sortir de l'indifférence la plus totale aux autres en renvoyant un reflet d'amour pur dans tous les yeux qui croisent les miens. Parfois je me prend au jeu et j'invente alors de toutes pieces des passions insensées, vertigineuses et irrationnelles. L'ascenceur des émotions factices monte et mon coeur s'empourpre d'embaras, et je baisse les yeux ; j'ai le ventre tordu de jalousie à cause de mon cerveau qui prétend vouloir "aimer".

Mais quand je repense à la douleur, la vraie douleur dans mon corps, celle ou justement je n'y suis pour rien, et ou je n'ai rien enrobé mentalement... Quand la douleur arrive à pas feutrés et s'installe en cambrioleur dans les pores de mon être, tout s'écroule, et je me souviens soudain qu'il faut que je danse. Sinon je serais perdue. 

 

1 juillet 2011

Fo

Il faut que ma tête revienne dans mon corps et s'en fasse le maître.

Pourquoi mes membres sont ils stressés, rompus, pourquoi font ils des erreurs de débutant ?

Je ne veux pas me perdre. Je veux savoir ou je vais. Et je n'y arrive pas.

Je gamberge, j'ai l'air songeuse, mais la seule solution est qu'il faut que je danse. Sinon je serais perdue. Je vais courir.

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28 juin 2011

fucckkk

Héééé. I'm feelin good !

I'm so proud of being alive.

I'm so happy to exist.

Bon, certes. Hier, rendez vous à 22h au café de la poste avec Victor, il était convenu que nous preniâmes un verre de rosé gris bien frais en terrasse. Il arrive beau comme toujours, avec un tee shirt sid vicious et sa tendresse naturelle pour me faire la bise en me pressant la taille. Nous discutons et il se fait faim, on bouffe donc des entrecôtes. Il est 23h30, la nuit est tombée, les voitures passent toujours un peu dans la rue Marcadet. Et à un moment, où la bouteille a été finie et qu'on nous ait offert trois fois deux shot il déclare : "Ecoute, là c'est le moment où soit je part en bringue, soit je rentre chez moi."

Ni une ni deux, je prononce le mot magique : Allons prendre un verre au prohibido et rentrons !

Comment expliquer que ce matin je me reveille avec une gueule d'ébène lourd et usé ? Une bouteille de champagne fait le guet devant mon lit, à peine débouchée. Je suis à poil. Il y a du vomi dans mes toilettes et une petite voix me susurre que je n'ai pas dormi toute seule. IL AVAIT RAISON.

Au prohibido, j'ai bu deux bieres et deux shots. Puis nous sommes allés à l'incoutournable 82. J'ai déclaré à Najib, le videur, que j'aimerais coucher avec lui plein de fois. Ca, encore, ça passe. La derniere fois je lui avait dit épouse moi et fait moi 4 enfants, je suis prete à me convertir à l'Islam tellement quand tu me touche ça me fait frissonner.

J'ai commandé un russe blanc sur la note d'un inconnu, puis un deuxieme sur celle d'un autre. J'ai essayé de danser, mais ImpOsSible. Trop de monde. Je ne sais plus très bien de quoi et a qui d'autre j'ai parlé, mais ça m'a occupé. Et je me rappelle de Victor me disant : T'as de la place dans ton sac ? Pourquoi ? Ben pour mettre une bouteille de champagne! D'accord. Allons y. Bras dessus bras dessous, titubant jusqu'a chez moi, pendant que je fais l'historique de ma rue. C'est moi qui ai vomi, tout tournait trop, mon estomac criait grâce, je me suis douchée pour la 3eme fois de la journée et victor faisait semblant de dormir. Quand je suis revenue, je crois bien qu'on a commencé à faire l'amour mais j'ai du m'évanouir en plein milieu d'un sommeil de plomb. Aucun souvenir de comment ça s'est fini. Je me suis reveillée comme dit plus haut, nulle trace de Victor, disparu. Présent par contre et presque insolent, un mal de crâne à voir des striures noires dans l'air et la bouteille de champagne sur mon tabouret de chevet s'amuser à monter et descendre dans un ascenceur invisible. C'est l'heure d'aller travailler, et l'été a bien choisi mon jour. Il fait trente trois degrés. Paf comme ça, d'un coup. A l'ombre. Je suffoque, je trebuche, je me tartine de fond de teint, j'ai encore mal au ventre, j'ai la tete au bord de l'implosion, pourquoi à ce point ? GDB+chaleur=mort certaine?!

Je suis totalement inutile au taff, je me sens pire que mal. Seulement deux heures à tenir, aujourd'hui c'est coupure.

15h! Je fourre une cinquantaine de glaçons dans un sac en plastique, et me le tient sur le crâne pendant que je rentre chez moi. Tous les passants qui me croisent sont jaloux ; ils sont en nage eux aussi. Qui souffre le plus ? Je rentre et m'écroule, reveil à 18h. Ah ça va presque mieux. Quoique.

Le taff est long jusqu'a la fermeture. Je fais un tour sur les lieux du crime, le 82. Najib est là, il se marre dejà en me voyant. Je commande un verre d'eau avec glaçons et citron que je sirote silencieusement en terrasse. Tout va bien. La faune de la nuit va bientot se reveiller, et moi je vais rentrer chez moi la conscience tranquille, veillant à profiter de mon jour de repos demain. Je l'aurais pas volé.

20 juin 2011

sexpliquons nous.

Quels sont tes projets petite ?

Les miens sont de partir vivre au Maroc près de mes proches, de me marier avec une femme musulmane, de fonder une famille bordée de valeurs et de lancer mon projet d'import export afin de pouvoir fucker à bien des petites jeunettes dans ton genre quand je viendrais en france histoire de me détendre.

 

Les miens mon grand ?

Les miens sont de vibrer, plutot tout de suite que "dans l'avenir" qui est une phrase qui ne veut rien dire puisque l'avenir n'est pas un projet, c'est un évènement. Mes projets : Aimer, être aimée, donner de l'amour et construire tout autour quelque chose qui serait une partie de la vie, je veux voir mes enfants sourire et grandir, leur transmettre des valeurs qui les rendront les plus heureux possible. Je veux danser et ressentir des émotions, tant que mon corps sera jeune et capable de le faire ; je veux partager des opinions avec des gens interressés, je ne veux pas être toute seule. La solitude n'a aucune valeur, sauf celle de la perte. Je ne veux pas être égoïste. Je ne veux pas que l'homme que je vais aimer (vraiment) mette sa bite dans d'autre chattes que la mienne. Je veux des repas conviviaux arrosés de musique, des voyages à l'improviste au fin fond de la campagne, au milieu de nulle part. Je veux prendre soin de quelqu'un, parce que je veux prendre soin de tous les gens que je rencontre, en fait. Vraiment, j'essaye et je n'y arrive pas. Je ne veux pas profiter des autres, je veux leur rendre humainement service, ce qui reste la chose la plus difficile sur terre, puisque personne ne se laisse faire. Je veux déjà prendre soin de moi, supporter ma propre compagnie même dans les pires moments de solitude, tu sais. Non tu ne sais pas, tu es croyant. Ce dont je parle, c'est ce que les gens qui ne se disent pas croyants ressentent quand ils perdent un morceau d'âme à cause d'une blessure de la vie. Crois moi, j'ai vécu des blessures. J'ai rencontré des gens. Des gens tellement blessés qu'ils ne savaient pas parler d'autre chose que de leur "problèmes" qui n'en sont plus puisque le temps a passé. Le temps passera, et je vais oublier que lorsque tu posais ta main sur ma cuisse j'avais des frissons jusqu'au fond de l'âme et que le simple fait de te voir et de savoir que tu étais vivant me rassurait et me laissait de bonne humeur pour tous les jours à venir. Le temps passera et j'oublierais que je t'ai dit que je t'aimais et que je voulais t'épouser parce que j'avais trop bu. Je ne suis pas prête, c'est vrai. J'ai encore des compte à regler avec moi même. Mais j'ai toujours l'impression d'avoir tendance à reconnaître l'homme de ma vie quand je le vois passer...

Ca ne veut rien dire que je sois magnifique, époustouflante, ravissante ou tout autre adjectif qu'on me balance sans me connaître quand je marche vite dans la rue et que je fais semblant de ne pas entendre. Tous ces mots me font mal, parce que j'aimerais les entendre de façon sincère, de la bouche de quelqu'un que j'aurais choisi, et pas de quelqu'un à qui je servirai de passe temps. Pourtant je l'ai voulu, j'ai toujours revé d'être belle quand j'étais petite, d'avoir de longs cheveux blonds, d'être une fille "stylée" parce que les codes étaient trop forts pour moi. Maintenant je les nique tous si j'ai envie, et honnêtement, je n'en ai pas envie. Personne ne me touchera au 82 à part toi parce que j'ai un honneur, je ne suis pas une soirée portes ouvertes et toi tu me plaisait vraiment. Personne là bas ne rivalise. Quand je te dis que tu me fais frissonner ça ne veut vraiment rien dire, ça veut seulement dire que je voudrais coucher ensemble avec toi encore plein de fois, ne cherche pas plus loin.

Je me suis aperçue que je t'aimais quand j'ai réalisé que ça me rendrait malade de savoir avec quelles filles tu as dejà couché, avec quelles filles tu couches encore et avec lesquelles tu as l'intention de coucher. Je ne me sens pas traitée comme une pute, mais comme un morceau de viande qu'on montre vite fait à ses amis genre : Tu vois les proies que j'attrappe un peu ! Mais qu'en réalité il y en a plein d'autre, et que j'ai aucune raison de me sentir unique alors que c'est ce dont tout le monde rêve. Être unique aux yeux de quelqu'un. Je ne suis pas jalouse ou possessive, surtout quand je n'en ai pas le statut, mais je me sens blessée dès que je pense à des choses comme ça.  Ne dis pas que tous les gens m'aiment et pensent du bien de moi ; ce sont deux choses différentes. Les seuls gens qui m'aiment sont peu nombreux et je les connais, mes parents en font partie. J'aimerais vraiment te croire quand tu me dis compte sur moi, mais tellement de gens disent ça sans le penser, pour se débarrasser des autres tu sais...

20 juin 2011

sexpliquons nous.

Quels sont tes projets petite ?

Les miens sont de partir vivre au Maroc près de mes proches, de me marier avec une femme musulmane, de fonder une famille bordée de valeurs et de lancer mon projet d'import export afin de pouvoir fucker à bien des petites jeunettes dans ton genre quand je viendrais en france histoire de me détendre.

 

Les miens mon grand ?

Les miens sont de vibrer, plutot tout de suite que "dans l'avenir" qui est une phrase qui ne veut rien dire puisque l'avenir n'est pas un projet, c'est un évènement. Mes projets : Aimer, être aimée, donner de l'amour et construire tout autour quelque chose qui serait une partie de la vie, je veux voir mes enfants sourire et grandir, leur transmettre des valeurs qui les rendront les plus heureux possible. Je veux danser et ressentir des émotions, tant que mon corps sera jeune et capable de le faire ; je veux partager des opinions avec des gens interressés, je ne veux pas être toute seule. La solitude n'a aucune valeur, sauf celle de la perte. Je ne veux pas être égoïste. Je ne veux pas que l'homme que je vais aimer (vraiment) mette sa bite dans d'autre chattes que la mienne. Je veux des repas conviviaux arrosés de musique, des voyages à l'improviste au fin fond de la campagne, au milieu de nulle part. Je veux prendre soin de quelqu'un, parce que je veux prendre soin de tous les gens que je rencontre, en fait. Vraiment, j'essaye et je n'y arrive pas. Je ne veux pas profiter des autres, je veux leur rendre humainement service, ce qui reste la chose la plus difficile sur terre, puisque personne ne se laisse faire. Je veux déjà prendre soin de moi, supporter ma propre compagnie même dans les pires moments de solitude, tu sais. Non tu ne sais pas, tu es croyant. Ce dont je parle, c'est ce que les gens qui ne se disent pas croyants ressentent quand ils perdent un morceau d'âme à cause d'une blessure de la vie. Crois moi, j'ai vécu des blessures. J'ai rencontré des gens. Des gens tellement blessés qu'ils ne savaient pas parler d'autre chose que de leur "problèmes" qui n'en sont plus puisque le temps a passé. Le temps passera, et je vais oublier que lorsque tu posais ta main sur ma cuisse j'avais des frissons jusqu'au fond de l'âme et que le simple fait de te voir et de savoir que tu étais vivant me rassurait et me laissait de bonne humeur pour tous les jours à venir. Le temps passera et j'oublierais que je t'ai dit que je t'aimais et que je voulais t'épouser parce que j'avais trop bu. Je ne suis pas prête, c'est vrai. J'ai encore des compte à regler avec moi même. Mais j'ai toujours l'impression d'avoir tendance à reconnaître l'homme de ma vie quand je le vois passer...

Ca ne veut rien dire que je sois magnifique, époustouflante, ravissante ou tout autre adjectif qu'on me balance sans me connaître quand je marche vite dans la rue et que je fais semblant de ne pas entendre. Tous ces mots me font mal, parce que j'aimerais les entendre de façon sincère, de la bouche de quelqu'un que j'aurais choisi, et pas de quelqu'un à qui je servirai de passe temps. Pourtant je l'ai voulu, j'ai toujours revé d'être belle quand j'étais petite, d'avoir de longs cheveux blonds, d'être une fille "stylée" parce que les codes étaient trop forts pour moi. Maintenant je les nique tous si j'ai envie, et honnêtement, je n'en ai pas envie. Personne ne me touchera au 82 à part toi parce que j'ai un honneur, je ne suis pas une soirée portes ouvertes et toi tu me plaisait vraiment. Personne là bas ne rivalise. Quand je te dis que tu me fais frissonner ça ne veut vraiment rien dire, ça veut seulement dire que je voudrais coucher ensemble avec toi encore plein de fois, ne cherche pas plus loin.

Je me suis aperçue que je t'aimais quand j'ai réalisé que ça me rendrait malade de savoir avec quelles filles tu as dejà couché, avec quelles filles tu couches encore et avec lesquelles tu as l'intention de coucher. Je ne me sens pas traitée comme une pute, mais comme un morceau de viande qu'on montre vite fait à ses amis genre : Tu vois les proies que j'attrappe un peu ! Mais qu'en réalité il y en a plein d'autre, et que j'ai aucune raison de me sentir unique alors que c'est ce dont tout le monde rêve. Être unique aux yeux de quelqu'un. Je ne suis pas jalouse ou possessive, surtout quand je n'en ai pas le statut, mais je me sens blessée dès que je pense à des choses comme ça.  Ne dis pas que tous les gens m'aiment et pensent du bien de moi ; ce sont deux choses différentes. Les seuls gens qui m'aiment sont peu nombreux et je les connais, mes parents en font partie. J'aimerais vraiment te croire quand tu me dis compte sur moi, mais tellement de gens disent ça sans le penser, pour se débarrasser des autres tu sais...

16 juin 2011

kjk

Elle m'a demandé si je voulais bien l'épouser, j'ai dit non je ne peux pas parce que tu sais je suis pédé.

A ta place, je ne croirais pas un mot de tout ce qui va suivre.

Najib, enfin voyons... je suis la plus belle, la plus folle, la plus douce et la plus intelligente de tes copines !! Tu me vois trop jeune pour être sérieuse ? Trop accro ? Non. Je suis juste toujours là !! Par ta faute ? Non, par la mienne. Je deviendrais presque noctambulo-dépendante et alcoolique ! Je viens parce que j'espere que je vais te voir sous ton chapeau, me sourire d'une façon que tu n'emploie pas pour les autres. Non, pas comme les autres ; avec moi, tes yeux s'illuminent, tu te retiens de sourire trop grand et tu me regardes quand je ne te vois pas. Je viens là uniquement pour ça. Sinon je me fais chier. Il me suffit de te voir trente minutes pour être rassurée et pour pouvoir rentrer dormir. Tu es vivant, tu es toujours aussi beau et aussi bon. J'aimerais bien devenir ton ange gardien. J'aimerais bien te retrouver, avant ou apres le travail comme le font les gens bien normaux, que l'on puisse dire aux connaissances, passant par là : voilà, je te présente Najib/Emma, c'est mon/ma chérie ; nous sommes un couple anormal mais ça ne fait rien parce que nous nous adorons. Te raconter plein de choses, te regarder, te laisser me toucher et que ça me fasse des frissons comme d'habitude et pour toujours. Wahou, Je t'aime comme si je me jetais contre un mur en bagnole ; c'est moi qui vais prendre cher, je vais me bousiller, et toi tu es solide, tu en as dejà beaucoup vu, tu n'auras que deux ou trois miettes en moins pour seules séquelles... Tu vois, tu ne risque rien. :) Je ne risque pas de mourir, mais ça risque d'être pire si tu ne me dis rien, si on ne se parle pas, si tu ne m'appelles pas au telephone. J'aimerais que tu m'aide à prendre soin de moi. Que ce soit pour un bout de vie ou pas, j'ai envie, c'est mon souhait le plus cher, que tu essayes un peu, de bonne grâce, et que tu me laisses prendre soin de toi aussi. J'ai envie d'être là suffisament, au bon moment, au bon endroit, et avec toi.

 

Tu ne liras jamais ces phrases, peace gros rpz la night.

31 mai 2011

clouds

Lorsqu'on prend l'avion, on voit d'abord les nuages d'en dessous. On se dit qu'il serait terrible de les traverser, que c'est improbable. Et petit a petit, l'air de rien, on est a l'interieur du blanc vaporeux sans même s'en être rendu compte.Et d'ailleurs on en sort de même. Inexorablement. On peut alors se retourner sur eux ; les nuages vu d'au dessus, et les regarder s'éloigner petit à petit.

Je suis rentré dans chaque étape de ma vie comme dans un nuage. Avec toujours une stupéfaction à retardement ; sur le moment il était impossible de se rendre compte de l'endroit du vol où on se trouvait. Chaque étape que j'ai voulu au plus profond de moi s'est réalisée sans que j'en éprouve la satisfaction d'une fin en soi. Chaque histoire d'amour que j'ai désiré, je l'ai vécue en acceléré. Avec l'impression d'être ailleurs, l'oubli avant que rien de fort ne se laisse faire ni par moi ni par mon amour. Et pourtant, comme l'irrésistible envie de traverser les nuages quand je les voyait au loin, j'éprouvais toujours la même envie d'aimer à la folie sans que ce désir ne soit dirigé par personne d'humain. Une sorte de capacité d'amour potentielle, bouillonante que je tentais d'essoufler par les multiples conquêtes qui passaient par ma porte, puis par ma fenêtre -quand ce n'était pas l'inverse.

Fallait-il que j'eusse un enfant sur qui transferer tout cet amour ? Fallait-il que je devienne religieuse ? Fallait-il que je me tue ?

Les désespoirs de l'enfance sont toujours les pires traumatismes... Et de n'avoir jamais été amoureuse du garçon qui m'aurait aussi aimée m'a rendu insensible dans la vraie vie. Dans mes fantasmes je pouvais aimer passionément les garçons qui étaient gentils puis qui disparaissaient de ma vie sans signes. Dans les faits, je n'avais rien a faire avec eux non plus.

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