Fini. C'est fini. Ca va finir. Ca va peut-être finir.
La vie nous enlise. On se crée une existence des sentiments des besoins de stabilité mentale. Il parait que c'est comme ça qu'il faut faire. Je sais pas ce que je fais. Je pense qu'à son corps, à ses muscles et à son odeur. Grand, fort, tatoué. La barbe naissante, drue sur son visage pique ma joue, ma bouche. Je suis aux anges. JE MEPRISE SON ETRE, arrogant, et qui pense ne pas m'atteindre, et cette confiance en soi qui se permettrais tout. Ses yeux sont clairs. On lit le trouble dans sa tête au delà de tout.
Ses gestes sont précis. Il ne tergiverse pas. Il me renverse sur le lit je n'ai plus le temps d'avoir froid qu'il se glisse dejà.
Son sexe fait mal. Il est chaud, il penetre avec douceur. Il fait du bien. J'ai le vertige jusqu'à la pointe des cheveux. Il ne veut plus que je l'embrasse. On s'arrache on se déchire. On s'ignore. On sait qu'on pourrait s'aimer. Mais le refus d'aimer est plus fort que notre amour.
Alors on se maudit. Maudit mâle. Maudite femelle.
Maudits gestes. Maudites lois du charnel.
Je te rejette mais veux que tu revienne. Envoyons nous en l'air. Sans sommation. Sans restriction.
Avec cette modération qui n'est pas à bannir mais qui revient comme une chanson.
FINI.
C'est fini.
Ca va peut-être recommencer, encore et encore. Ce ne sera plus lui mais un autre corps. On ne respecte que l'animal.
Mais pas le premier chien venu.
Courrez toujours, aviateurs flous.
Je ne veux pas de votre amour.
Je ne veux pas de ces détours.
Je ne veux plus penser.