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26 février 2010

Salut.

T'es un peu comme mon psy ou mon frère. On s'en bat les couilles après tout. Je peux dire ce que je veux. Même des obscénités, tu en as l'habitude maintenant. Ce n'est jamais ni l'heure, ni le lieu, ni le moment. Là ce ne sera pas le cas tout court. Le présent est perturbant. Enfin mon présent. Je parle du mien. Moi qui me prétend inébranlable. Moi qui suis si fière de me prétendre être une féministe engagée par ses actes. Moi qui me dis être un être d'intégrité et de principes. Fiable. Immorale, mais assumant, toujours.
Je n'assume pas pour le coup. J'ai l'impression de t'avoir violé. D'avoir tué ce qui se faisait chemin faisant. Juste par envie de ta bouche qui était si proche. Nous sommes tout compte fait différents ? Point point.
Tu m'as violé en échange. Ce n'est que partie remise. Tu m'as balancé ma faille en pleine figure, mais tu te trompes. Je n'aime pas ce qui dure. Je me lasse. Et je ne voulais pas un jour devoir me lasser de toi avant même de t'avoir serré dans mes bras. Contre moi. Contre nous. Contre tout. C'est cucu, oui, naiserie Coucou...
Je tolère tout, mais de loin. Seulement, toi, ta présence me fait du bien. Ton odeur me fait du bien. La douceur de ta peau à l'asphalte de ma main me rendent tellement bien tout court que ce serait osé d'appeler ça de l'amour ou tout autre adjectif parasite. JE TE DIS que je me prend pas la tête. C'est vrai tu vois. Je profite. Enfin cela me suffit. Je n'ai pas le sang qui s'arrete dans mon aorte écorchée de trop de souffle. Je ne suis pas sur le point de m'exloser la tete sur le pavé mouillé d'un port de bitume dégradé. Je souris de te voir si jaloux. Je souris de me dire que moi je partage (presque) tout. Je profite. De toi comme des autres. Je suis le Roi. Le sexe fort... Et à l'heure même c'est près d'elle que tu dors !
Je ne t'appartiendrais pas. Toi non plus, parce que c'est mieux comme ça. Si tu devais avoir à douter de ma confiance, je te le ferais savoir vois-tu. Je n'aime pas mentir. Mais tu as le pouvoir de me rendre heureuse. C'est pire que tout que je me dise ça. J'ai envie de partir en courant, de pleurer dans tes yeux pour que tu ressente quelque chose... fade être de marbre ; mais je voudrais que tu sois intègre, toi, toi, toi. Tu n'as pas de morale, sauf celle de penser "sale" celle qui fait l'amour à la vie. Car oui, la vie, je la baise, je la respire, j'en profite, je m'en remplis, j'y participe, même quand je dors elle m'excite. Je l'Aime. Avec ce qu'elle contient d'emmerdes. De sale, de répugnant, de non-dits. De non-gestes. De violent. -Je pars en couille là. Je peux vivre sans toi, mais on marcherais mieux ensemble. Et si c'est ensemble ça n'est pas à moitié. Que l'hôpital ne se foute pas de la charité. On se connait assez pour être honnêtes. Assez peu pour avoir du tact.
Je le savais.
Je le savais.
Je le savais.
Et pourtant ça me fait profondément chier qu'elle se permette de vous afficher. Ce n'était pas que des baisers ? Et après.
Toi qui n'a rien demandé. Mais toi qui me fais chier. C'est une fille de plus que tu traites en sous-merde "sans le vouloir". Comme par hasard elle aussi du genre à s'éclater en bas du trottoir si tu ne la regardais plus. Elle est loin, mais tout de même. A chaque heure du jour elle te crie qu'elle t'aime. Et tu te rabaisses à te laisser dépasser ?

Tu m'as fait le même discours qu'aux autres. Je pourrais te cracher dessus pour ça. Mais tout le monde est celui qui est "différent", évidemment... je ne vais quand même pas revendiquer ça, mon pote.

Reste donc blasé dans ta tanière à négocier ce que l'amour vaut en promesses. Mon amour propre, je le soigne très bien toute seule, moi. Toi là, tout ce que tu veux, c'est savoir jusqu'à quel point tu plais.

Et je refuse de collaborer.


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