Foi

Plaisir d'offrir et de recevoir. Plaisir de vie. Yeux ouverts dans le noir. Rêves qui s'emmêlent et qui s'intitulent les uns inspirés des autres et vices et vers ça là. Je crois que je t'aime. Je crois que je voudrais voir nos rires s'emmêler sous les cris des enfants. Je crois que je ne veux pas courir et crier derrière toi de m'arrêter dans ta course. Je crois que je voudrais te serrer dans mes bras quand ça me chanterais. Je crois que je ne te suporterai pas avec des excuses mêlées de regrets. Je crois que la vie est courte et que si je mourrais tu as beau t'en défendre ; tu en souffrirais. Je crois qu'il y a des arbres en fleurs en dessous de nos baisers. Je crois que mon regard te fais même un peu chanceler. Je crois que c'est parce que ton sourire m'emplit les yeux de bonheur gras.

Je crois que je suis boulimique de toi.

Je te veux tout le temps, et au moindre doute, m'oblige à te rejeter. Je ne veux pas souffrir dans la trace de nos étreintes.
Alors je vomis mes sentiments par des grognements en fronçant les dents. Mais mon amour ; mon important, l'essentiel n'est-il pas dans le temps, dans la durée, dans l'indifférence face aux passants impatients ? Les grandes phrases sont pour le papier, ma bouche tu l'as à volonté. Rions. Fais-moi donc rire de jeux de mots qui m'amusent même les plus bas. Mime moi le cavalier zorro, fais moi danser, fière à ton bras. Fais-moi l'amour comme on fait de l'art, avec inventivité et désespoir. Aime-toi comme tu le fais. Mais sois-là à m'écouter. Laisse toi bercer sous ma patience. Provoquons notre propre chance.
Faisons des jaloux, faisont des enfants. Et après ?

On est à l'avant.