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Plus et plus de fun.
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23 octobre 2010

ON SAIMERA DANS UNE AUTRE VIE?

scénario :
Coup de foudre. A Paris. Bon évidemment, on sort du cadre le cadre vrai. Non En fait. JUSTEMENT.
Ce sont des jeunes gens.
On raccroche aux évenements en cours de route. Pas d'arrivée avec valises et lunettes fashion des quatre filles à Paris, non.
Séquence 1 :
Je suis dans le train. A regarder le reflet de mes basket rouges.
Je parle en voix off. Cet été la devait devenir décisif. J'avais sauté dans un train etc..
On me voit au telephone avec une fille en lui disant que j'allais arriver ce soir à Paris. On voit des images des soirées sur les quais, des résultats du bac. D'un double file dans la cantine. De moi et eux, fumant affalés devant le lycée. Le plan se casse pour etre plus loin, puis plus loin.
C'était fini.
On me voit et mes basket aussi.
On voit le crayon de la part dieu s'éloigner.
bRef on revverra le detail plus tard. Je suis toujours en train de philosopher. Enfin de reciter un pur texte que j'ai pas encore écrit. Pendant ce temps je dors, je vois des gens dormir. Je lis ou je pense.
Alice et Claire viennent m'enlacer à la descente du train gare de Lyon. Plan éloigné, musique. Je parle toujours.
Sequence 2 :
Grande discussion avec Claire sur le taff. Il faut que j'aille poser des CV, que je me maquille bien. Pour l'instant tu vas pouvoir habiter chez ma soeur etc. Posage de CV.
Le soir, on fume des pets en discutant toutes les trois. Chez Alice.
Discussion sur l'avenir. On apprend que Claire est la depuis un mois. Que je parle d'aller en fac d'histoire. Que je change d'opinion tout le temps. Des rires.
" On a passé une semaine un peu comme ça. Je faisais des extras dans un café." Image de moi posant le plateau avant de decapsuler une bouteille. "Alice nous prenait en photo, Claire s'agacait de mon manque de décision. " Et puis anniv d'Alice.
Sequence 3 : Pont des Arts, la soirée part en couille, rien de bien passionant. Et puis Arrivent Noordine et Thomas : En mode Thomaaaas. lui "jvou ai ramené lui". MAIS ILS S'EN BATTENT LES COUILLES D LA MODE !
Feeling direct. On part chez Alice en Voiture. Musique techno cheloue. Plan de rire, de regard de no dans decolleté de claire Vue de Paris la nuit.
Soirée ou Guillaume débarque. Seul lui pourrait trouver des replique adéquates.
Regards insistant. Massage du pied. Balcon. Qui es-tu . Filmer un rapprochement ?
Le lendemain matin, Claire Nourdine thomas alice dans le lit, Guilaume et moi par terre. Ptit dej en papier.
Fuite. On le voit partir de dos sur son scoot. Plan noir, voix qui disent : Tu fais quoi toi ce soir ? Je vais chez Goulwenn. moi chez Noordine. Fort bien, comme ca je dormirais tranquille dans le grand lit les meufs. Bruits de bises.
Je suis allongée, filmée du dessus, le portable posé sur l'oreiller a coté de moi sonne, je décroche et j'entend : Oui c'est Claire jsuis chez Noordine, et faut que je te passe Guillaume. Plan sur sa bouche avec fumée de clope, comme dans le film de gainsbourg : Il chante "Em-ma, e dans l'a... Emma, EEma." Moi j'éclate de rire en criant trop cool !
Il me demande le code, je lui donne. Bruit de toc toc, plan de la porte. il entre explosé.
Début de la litanie douloureuse.
J'étais heureux sur le chemin putain. J'allais retrouver cette douceur, non, vraiment, tu deboite, tu es vraiment trop style. Sourire en coin. Je marche. Il me saisit par les deux sein moi dos à lui de facon très très sensuelle. Baisers dans l'oreille.
Plan de la porte, sa tete qui s'amene. Voix off de moi : Le lendemain, il est revenu. Et on a pas refait l'amour comme les deux fois précédentes. On a parlé de nos intérieurs un peu décalqués. il m'a dit, d'une facon très spontanée ; vraiment, j'ai l'impression de te connaitre depuis toujours et c'est comme si je t'aimais autant que j'aime ma cousine que j'ai jamais pu baiser forcément puisque c'est ma cousine, mais que je t'aimerais pour toute la vie, sans violence. Tu es Jane quoi. Tu viens Jane ?
Tu sais qu'en matant Mickael danser sur n'importe quelle musique il est toujours en rythme ?
Et sinon, tu fais quoi de ta vie, de cette année et tout ?
Ben je v ais aller à la fac à Lyon. Merde. Non ! en tout cas je pars de Paris demain, mais je reviendrais cet été. Tu vas ou ? En Bretagne chez ma grand mere. Ok.
Plan de moi , abrutie, dans le bus, moi dans le métro, moi dans le train. Ma mere vient me chercher à la desente du train. j'ai un grand sourire : wow ca fait plaisir de te voir !
Plan de moi abrutie dans la voiture.
Repas de famille. Une grand mere engueule un grand pere. Les enfants parlent d'aggrandir la maison des grands parents, mais on sent tres bien que c'est pour qu'aucun deux ne mette main basse sur la fortune des parents. Bref, grande tension, ridicule d'ailleurs. Je marche sur la plage, en combi short léopard.
Au telephone avec guillaume pendant que je fume une clope dans le jardin :
Je viens d'envoyer mon dossier a la Fac de Lyon 3, je pars en histoire. Tu vas bien ?
- Oui de mieux en mieux. Je passe à autre chose, je vais pouvoir envisager une relation avec toi bientot .
- Te met pas la pression, je ne t'ai jamais parlé de ca.
- bon je te fais de gros bisous, je pense à toi, d'ailleurs il n'y a que des choses positives qui me viennent alors a l'esprit. Bientot on s'échange nos fixes et tu viendras me rendre visite à Paris dans ma chambrette.
- Oui ca marche, je t'embrasse bien fort, bonne soirée.
Plan de moi, grand sourire dans le vague. Plan de moi, en train de dormir sur le canapé, affalée comme un chat, sur le ventre, la joue sur les coussins.
Plan de moi allongée sur les dos, yeux fermés, expression douloureuse.
Engueulade avec ma mere. Pourquoi ? Je lui dis que je veux repasser par Paris début aout. Elle ; Madame se prend pour une princesse. Moi  : Ca n'a rien a voir, je suis venue en bretagne pour recuperer mes lentilles et vous voir. Je sais meme pas ce que je vais faire de ma vie.
Soir, elle entre dans ma tente.
Tu n'es pas partie a paris par hasard n'est-ce pas, c'est la que tu veux aller ?
Alors, vas-y, prend toi une année sabbatique. Fais le.
Plan de moi devant mes feuille de la fac. Pourquoi y arriverais-je. Pourquoi me séparerais-je de ces quatre filles.
Image de nous en train de bronzer à Gerland. De se consoler les unes les autres. De s'engueuler puis de se kiffer grave.

On ne sait pas tres bien a quel moment ca s'est alteré, mais j'aimerais raconter comment Guillaume et Emma, dans se film, se seraient subitement refusés. Par haine de l'amour presque. Et pui,progressivment réaprivoisés. Ils avaient peur de s'aimer "parce qu'ils étaient cons et puis c'est tout".  A cause de l'impression qu'il fallait rendre devant les autres. On verra Emma lui chanter dans le creux de la guitare : Il y a longtemps que je t'aime.
Vers la fin du film. Le film ne fait que commencer. On ne peut pas commander, c'est moi qui veut le raconter pus vite que la lumiere. Peut etre que ce sera tragique, peut etre que ce sera magique. Et puis je le tournerais dans quarante ans.
Guillaume était malheureux à cause de Julia, qui était sans doute malheureuse à cause d'Emma qui était malheureuse à cause de Guillaume. GUillaume était trop loin de tout et de lui meme pour etre amoureux d'Emma. Emma était trop imaginative pour conceder à une réalité fixe. Guillaume et Emma se ressemblaient trop pour avoir l'idée de faire des bonnes choses. Disons qu'Evidement ils avaient tous les deux raison. Et l'autre tort. Emma voulait foutre un coup de fouet a Guillaume qui allait mal. Guillaume refusait de blesser Emma en s'accrochant à Elle comme à un corps offert. Il ne voulait pas parler d'elle. Peut etre qu'il avait honte. Parce qu'Emma est taboue. Il a en quelque sorte trompé Julia avec Elle. Parce que Julia il l'aime à s'en fendre les tripes. De son metre cinquante et ses yeux petillants. Malgré et a cause de tous ses défauts. Emma ne lui arrive pas à la cheveille parce que Julia, il l'a choisie. Emma était une douce creme apaisante. Elle s'est transformé en creme sucrée ecoeurante dans l'esprit de Guillaume. En plus elle était pour lui folle. De lui. Elle parlait beaucoup de lui. Elle ne comprenait pas. Elle s'enervait toute seule sur les autres et sur lui par lettres. Il était touché, honteux, ravi, blessé mais ne répondait surtout pas. Il ne voulait pas perdre pied. Le régime devait etre ferme et militaire. Elle etait furieuse, elle touchait le fond comme une enragée qui ne s'en serait pas rendue compte. Elle avait perdu pied depuis longtemps. Elle passait du rire aux larmes, aidaient les autres, implorait les autres. Alors que lui se mettait à Vouloir etre une bombe de lui meme. Etre seul. Y etre bien. Pour ensuite attirer les autres comme un aimant. Oublier Julia. Et elle, elle qui se blesse sur les autres à leur insu et qui se noie de solitude a force de comtempler, d'aimer et d'admirer ses "beaux" amis alors qu'ils étaient pour l'heure toujours venus d'eux meme. Merde.
Et lui ne lui parlait meme plus directement. Sauf une fois au telephone. Elle se défendait de l'aimer. Elle se sentait proche de lui. Il se sentait proche d'elle et le lui criait à l'oreille comme un chuchotement, chaque fois que l'alcool venait ouvrir sa bouche. Il se sentait proche d'elle à ne pas la regarder en face. Elle se sentait proche de lui à jouer la comedie devant les potes.
Il la fuyait. Elle le fuyait en le cherchant.
C'étaitpeut etre le but escompté.
Mais bientot. Bientot, ils se reparleront comme avant l'apres julia.

Que s'est il passé.
Quel est le grand secret.
Le faux sincere ne disait rien.





Séparation. A cause d'un voyage.
Réapprentissage de quelque chose.
Fin "heureuse". Esperont, d'une facon ou d'une autre.

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