Electro music.

Bonsoir Paris.

Je cours d'un bout à l'autre de la ville, planant tel un oiseau en vol au dessus des escaliers roulants de la ligne 14. Rythmique du coeur, des pianos et des chorus joviaux-amers. Ca y'est. En à peine dix miutes, je t'ai traversée. Ville maudite. Ville maîtresse. Vieille pute qui nous apprend les meilleurs tour de la vie pour ne plus jamais, jamais parvenir à s'offenser.

Elle m'a vidé. Liquéfié. Le temps continue de se suspendre, en quarante seconde, on a déjà passé trois stations. Gare de lyon, Madeleine, Saint Lazare... Saintlazare Serpentard ; me dis-je mentalement.

Et à présent plus de vide ni de plein. Seulement le désir d'embrasser cette bouche là, avec ce qu'elle contient d'humide, de doux et d'épicé. Comme une contradiction, une transformation en pile ou en ying et yang.

Tu sais, le mec que tu rencontre et qui t'inspire les pires sentiments de contradiction qui soient.

Je ne parle pas de criteres qui ne te conviennent pas d'habitude ; mais plutot à une atmosphere generale de ce mec qui te met mal à l'aise. Et pourtant il est doux, il est empli de tendresse. Il semble avoir l'habitude d'aimer tout le monde. Il te fais des compliments. Il te prend dans ses bras et te comble. Mais il est trop loin pour te laisser approcher. Et toi tu as envie de lui, et il a envie de toi. Mais des que tu parles un peu trop il te coupe la parole, et dès qu'il parle un peu trop tu ferme tes oreilles. On est à Paris tout de même... Baisons et que ce soit tout. Et encore, il y a la question du "il ne faut pas trop reclamer, il faut se laisser desirer", mais pour le coup c'est absurde. Ca ne prend pas.

Alors on enfile des banalités comme des perles dans du fil de pêche en attendant une perche à tendre.

Et on écoute de la musique electronique qui elle, parvient à nous faire battre le coeur. J'AIME ETRE EN VIE.

Même si ce n'est que virtuel, même si ça n'a l'air de rien, que restera-t-il de nos amours, hein ? Je vous emmerde tous autant que je suis.