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20 juin 2011

sexpliquons nous.

Quels sont tes projets petite ?

Les miens sont de partir vivre au Maroc près de mes proches, de me marier avec une femme musulmane, de fonder une famille bordée de valeurs et de lancer mon projet d'import export afin de pouvoir fucker à bien des petites jeunettes dans ton genre quand je viendrais en france histoire de me détendre.

 

Les miens mon grand ?

Les miens sont de vibrer, plutot tout de suite que "dans l'avenir" qui est une phrase qui ne veut rien dire puisque l'avenir n'est pas un projet, c'est un évènement. Mes projets : Aimer, être aimée, donner de l'amour et construire tout autour quelque chose qui serait une partie de la vie, je veux voir mes enfants sourire et grandir, leur transmettre des valeurs qui les rendront les plus heureux possible. Je veux danser et ressentir des émotions, tant que mon corps sera jeune et capable de le faire ; je veux partager des opinions avec des gens interressés, je ne veux pas être toute seule. La solitude n'a aucune valeur, sauf celle de la perte. Je ne veux pas être égoïste. Je ne veux pas que l'homme que je vais aimer (vraiment) mette sa bite dans d'autre chattes que la mienne. Je veux des repas conviviaux arrosés de musique, des voyages à l'improviste au fin fond de la campagne, au milieu de nulle part. Je veux prendre soin de quelqu'un, parce que je veux prendre soin de tous les gens que je rencontre, en fait. Vraiment, j'essaye et je n'y arrive pas. Je ne veux pas profiter des autres, je veux leur rendre humainement service, ce qui reste la chose la plus difficile sur terre, puisque personne ne se laisse faire. Je veux déjà prendre soin de moi, supporter ma propre compagnie même dans les pires moments de solitude, tu sais. Non tu ne sais pas, tu es croyant. Ce dont je parle, c'est ce que les gens qui ne se disent pas croyants ressentent quand ils perdent un morceau d'âme à cause d'une blessure de la vie. Crois moi, j'ai vécu des blessures. J'ai rencontré des gens. Des gens tellement blessés qu'ils ne savaient pas parler d'autre chose que de leur "problèmes" qui n'en sont plus puisque le temps a passé. Le temps passera, et je vais oublier que lorsque tu posais ta main sur ma cuisse j'avais des frissons jusqu'au fond de l'âme et que le simple fait de te voir et de savoir que tu étais vivant me rassurait et me laissait de bonne humeur pour tous les jours à venir. Le temps passera et j'oublierais que je t'ai dit que je t'aimais et que je voulais t'épouser parce que j'avais trop bu. Je ne suis pas prête, c'est vrai. J'ai encore des compte à regler avec moi même. Mais j'ai toujours l'impression d'avoir tendance à reconnaître l'homme de ma vie quand je le vois passer...

Ca ne veut rien dire que je sois magnifique, époustouflante, ravissante ou tout autre adjectif qu'on me balance sans me connaître quand je marche vite dans la rue et que je fais semblant de ne pas entendre. Tous ces mots me font mal, parce que j'aimerais les entendre de façon sincère, de la bouche de quelqu'un que j'aurais choisi, et pas de quelqu'un à qui je servirai de passe temps. Pourtant je l'ai voulu, j'ai toujours revé d'être belle quand j'étais petite, d'avoir de longs cheveux blonds, d'être une fille "stylée" parce que les codes étaient trop forts pour moi. Maintenant je les nique tous si j'ai envie, et honnêtement, je n'en ai pas envie. Personne ne me touchera au 82 à part toi parce que j'ai un honneur, je ne suis pas une soirée portes ouvertes et toi tu me plaisait vraiment. Personne là bas ne rivalise. Quand je te dis que tu me fais frissonner ça ne veut vraiment rien dire, ça veut seulement dire que je voudrais coucher ensemble avec toi encore plein de fois, ne cherche pas plus loin.

Je me suis aperçue que je t'aimais quand j'ai réalisé que ça me rendrait malade de savoir avec quelles filles tu as dejà couché, avec quelles filles tu couches encore et avec lesquelles tu as l'intention de coucher. Je ne me sens pas traitée comme une pute, mais comme un morceau de viande qu'on montre vite fait à ses amis genre : Tu vois les proies que j'attrappe un peu ! Mais qu'en réalité il y en a plein d'autre, et que j'ai aucune raison de me sentir unique alors que c'est ce dont tout le monde rêve. Être unique aux yeux de quelqu'un. Je ne suis pas jalouse ou possessive, surtout quand je n'en ai pas le statut, mais je me sens blessée dès que je pense à des choses comme ça.  Ne dis pas que tous les gens m'aiment et pensent du bien de moi ; ce sont deux choses différentes. Les seuls gens qui m'aiment sont peu nombreux et je les connais, mes parents en font partie. J'aimerais vraiment te croire quand tu me dis compte sur moi, mais tellement de gens disent ça sans le penser, pour se débarrasser des autres tu sais...

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