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28 juin 2011

fucckkk

Héééé. I'm feelin good !

I'm so proud of being alive.

I'm so happy to exist.

Bon, certes. Hier, rendez vous à 22h au café de la poste avec Victor, il était convenu que nous preniâmes un verre de rosé gris bien frais en terrasse. Il arrive beau comme toujours, avec un tee shirt sid vicious et sa tendresse naturelle pour me faire la bise en me pressant la taille. Nous discutons et il se fait faim, on bouffe donc des entrecôtes. Il est 23h30, la nuit est tombée, les voitures passent toujours un peu dans la rue Marcadet. Et à un moment, où la bouteille a été finie et qu'on nous ait offert trois fois deux shot il déclare : "Ecoute, là c'est le moment où soit je part en bringue, soit je rentre chez moi."

Ni une ni deux, je prononce le mot magique : Allons prendre un verre au prohibido et rentrons !

Comment expliquer que ce matin je me reveille avec une gueule d'ébène lourd et usé ? Une bouteille de champagne fait le guet devant mon lit, à peine débouchée. Je suis à poil. Il y a du vomi dans mes toilettes et une petite voix me susurre que je n'ai pas dormi toute seule. IL AVAIT RAISON.

Au prohibido, j'ai bu deux bieres et deux shots. Puis nous sommes allés à l'incoutournable 82. J'ai déclaré à Najib, le videur, que j'aimerais coucher avec lui plein de fois. Ca, encore, ça passe. La derniere fois je lui avait dit épouse moi et fait moi 4 enfants, je suis prete à me convertir à l'Islam tellement quand tu me touche ça me fait frissonner.

J'ai commandé un russe blanc sur la note d'un inconnu, puis un deuxieme sur celle d'un autre. J'ai essayé de danser, mais ImpOsSible. Trop de monde. Je ne sais plus très bien de quoi et a qui d'autre j'ai parlé, mais ça m'a occupé. Et je me rappelle de Victor me disant : T'as de la place dans ton sac ? Pourquoi ? Ben pour mettre une bouteille de champagne! D'accord. Allons y. Bras dessus bras dessous, titubant jusqu'a chez moi, pendant que je fais l'historique de ma rue. C'est moi qui ai vomi, tout tournait trop, mon estomac criait grâce, je me suis douchée pour la 3eme fois de la journée et victor faisait semblant de dormir. Quand je suis revenue, je crois bien qu'on a commencé à faire l'amour mais j'ai du m'évanouir en plein milieu d'un sommeil de plomb. Aucun souvenir de comment ça s'est fini. Je me suis reveillée comme dit plus haut, nulle trace de Victor, disparu. Présent par contre et presque insolent, un mal de crâne à voir des striures noires dans l'air et la bouteille de champagne sur mon tabouret de chevet s'amuser à monter et descendre dans un ascenceur invisible. C'est l'heure d'aller travailler, et l'été a bien choisi mon jour. Il fait trente trois degrés. Paf comme ça, d'un coup. A l'ombre. Je suffoque, je trebuche, je me tartine de fond de teint, j'ai encore mal au ventre, j'ai la tete au bord de l'implosion, pourquoi à ce point ? GDB+chaleur=mort certaine?!

Je suis totalement inutile au taff, je me sens pire que mal. Seulement deux heures à tenir, aujourd'hui c'est coupure.

15h! Je fourre une cinquantaine de glaçons dans un sac en plastique, et me le tient sur le crâne pendant que je rentre chez moi. Tous les passants qui me croisent sont jaloux ; ils sont en nage eux aussi. Qui souffre le plus ? Je rentre et m'écroule, reveil à 18h. Ah ça va presque mieux. Quoique.

Le taff est long jusqu'a la fermeture. Je fais un tour sur les lieux du crime, le 82. Najib est là, il se marre dejà en me voyant. Je commande un verre d'eau avec glaçons et citron que je sirote silencieusement en terrasse. Tout va bien. La faune de la nuit va bientot se reveiller, et moi je vais rentrer chez moi la conscience tranquille, veillant à profiter de mon jour de repos demain. Je l'aurais pas volé.

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